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Comment l’AUCEN a-t-il aidé vos études nordiques?

Aux fils des ans, les bourses d’AUCEN a aidé centaines d’étudiant(e)s des niveaux postsecondaire avancer leurs études nordiques. Voici des messages des récipiendaires anciens.

Kethra Campbell-Heaton

Bourse commémorative doctorale Dr Weston Blake Jr. (2022-2023)

« Je suis très reconnaissante d’avoir reçu la Bourse commémorative doctorale Dr Weston Blake Jr. Pour l’année l’universitaire 2022-2023. Cette bourse m’a permis de me concentrer sur mon projet de doctorat sans subir le stress financier qui accompagne d’habitude les études supérieures. Mon projet de doctorat vise à comprendre comment le dégel du pergélisol affecte le régime hydrologique d’un oasis polaire du Haut-Arctique. Cette bourse m’a permis de mener à bien mon travail sur le terrain l’été dernier sans me soucier de ma situation financière à mon retour. Cela m’a permis de me sentir à l’aise de présenter mon travail à une conférence nationale, sachant que je pouvais me le permettre. De plus, ce soutien m’a fait comprendre que mon travail compte, et j’en suis très reconnaissante. Aux candidats potentiels, je dis ‘Postulez!’ Le travail que vous faites en vaut la peine ».

 

Kethra Campbell-Heaton
Géographie
Université d’Ottawa

Madelaine Bourdages

Bourse de la Fiducie canadienne d’études nordiques (FCÉN) 2022-2023

« Grâce à la Bourse de la FCÉN, j’ai pu consacrer plus de temps et de forces à mes recherches tout en conciliant travail et vie privée. Mes recherches ont pour but de quantifier et de caractériser l’abondance et la composition des microplastiques dans les milieux d’eau douce de l’Arctique et de mieux comprendre les sources, les voies de transport et les effets des microplastiques dans ces milieux. Ce travail m’a menée dans plusieurs collectivités des Territoires du Nord-Ouest au cours des deux derniers étés afin d’y recueillir des échantillons. La Bourse de la FCÉN a largement contribué à soulager les inquiétudes d’ordre financier auxquelles les étudiants de deuxième cycle sont souvent confrontés. Grâce à ce soutien, j’ai pu consacrer des efforts accrus à l’élaboration de mon projet de recherche et au maintien de rapports solides avec ces collectivités.

Mon conseil pour les étudiants qui veulent solliciter une bourse? Prenez le temps de bien préparer votre proposition de projet et de réfléchir à la manière dont vos recherches pourraient bénéficier les communautés dans lesquelles (ou à proximité desquelles) vous comptez travailler. Songez également à la manière dont les membres de ces communautés pourraient participer à vos travaux de recherche.

N’ayez pas peur de postuler. On peut penser que l’on n’est pas assez qualifié ou compétitif, mais en réalité, vous ne seriez pas là où vous êtes si c’était le cas. Si vous n’obtenez pas la bourse que vous visez, dites-vous bien que d’autres occasions se présenteront à l’avenir. »

Madelaine Bourdages
Département de géographie et d’études environnementales
Carleton University

Krista Ulujuk Zawadski

Bourse POLAIRE pour résidents du Nord (2020-2021)

« Mes recherches portent principalement sur les contes illustrés, les histoires orales et les récits familiaux chez les Inuits, ainsi que sur les liens entre les familles inuites et les collections muséales. Ces recherches touchent plusieurs disciplines, telles que l’anthropologie, l’archéologie, l’histoire de l’art ainsi que les méthodes et théories de recherches autochtones.

La Bourse POLAIRE pour résidents du Nord m’a permis de contribuer davantage au savoir dans mon domaine d’étude. En effet, grâce à ce soutien, j’ai pu me concentrer plus que jamais sur la recherche et le développement de relations significatives avec les différentes communautés.

Mon plus gros défi au cours de mes travaux de recherche au Nunavut aura été de surmonter les complications et les obstacles découlant des restrictions liées à la COVID. J’ai dû modifier plusieurs de mes plans initiaux, les reporter ou même les annuler complètement en raison de la pandémie. Et cela ne fut pas sans affecter mes recherches, de façons positives autant que négatives. D’une part, ces défis m’ont forcé à préciser l’épicentre de ma recherche, qui fut alors beaucoup plus facile à gérer. C’est l’aspect positif. D’autre part, soit l’aspect négatif, j’ai dû faire le deuil de mon projet initial; le voir complètement modifié fut très décevant pour moi. Cependant, cette expérience m’a enseigné à m’ouvrir encore plus aux changements qui se présentent tout au long de la vie d’un projet. Certaines choses sont simplement hors de notre contrôle et nous devons savoir lâcher prise.

Je pense d’ailleurs que cette façon de voir les choses me vient de mon éducation, où j’ai appris que, chez les Inuits, il est primordial de savoir s’adapter dans l’adversité. Ajurnarmat — il n’y a rien à faire — est une phrase que j’utilise très fréquemment.

Si j’ai un conseil à donner aux étudiants qui postulent pour cette bourse d’études, ce serait de bien vous préparer avant de demander une lettre de recommandation : ayez un CV à jour où apparaitront toutes les informations sur vous ou sur vos emplois, car tout peut être utile. Et n’hésitez pas à mettre l’accent sur vos forces, afin de donner au jury tous les arguments nécessaires pour voir en vous leur premier choix. »

 

Krista Ulujuk Zawadski
Médiations culturelles
Carleton University

Lucas Brehaut

 Bourse de la FCÉN (2018-2019)

« Grâce à la bourse de la FCÉN, j’ai pu reprendre mon souffle durant mes études supérieures. Pour ma thèse de doctorat, je cherchais à comprendre les impacts des changements climatiques sur les différents régimes de perturbation (p. ex., les feux de forêt, les insectes, et les coupes de bois) dans les régions subarctiques du Canada. M’étant établi à Saint-Jean (Terre-Neuve) pour travailler à mon doctorat, tout en parcourant les sites de recherches situés parfois aussi loin que le Yukon, j’ai rencontré de nombreux défis particuliers en tentant de maintenir l’équilibre entre mon travail et ma vie personnelle. L’aide financière apportée par la bourse de la FCÉN m’a donc permis de réduire de façon importante les nombreux facteurs de stress avec lesquels je devais composer. J’ai d’ailleurs pu prendre le temps nécessaire pour réfléchir aux prémices de ma thèse, pour mieux étayer mes méthodes de recherche, et pour développer de nouveaux partenariats solides. Et, bien que cela puisse sembler être un cliché, tout ce travail a été accompli dans le plaisir. Mon doctorat me donnera toujours un grand sentiment de fierté et je n’en garderai que de bons souvenirs.

Le seul conseil que je pourrais donner aux autres étudiants de cycles supérieurs au sujet des bourses d’études serait : postulez!

Bien souvent, on se laisse envahir par le « syndrome de l’imposteur » qui nous force à croire que nous ne sommes pas qualifiés ou que nous ne méritons pas un tel honneur. C’est complètement faux. Pour atteindre les sommets où vous êtes rendus, vous avez dû faire preuve de détermination, de persévérance et de compétences évidentes.

Si je me fie à mon expérience personnelle, ces qualités sont précisément celles qui sont recherchées lors de l’attribution de bourses. Alors, postulez! Et, si vous ne réussissez pas du premier coup, ne vous découragez pas. De nombreuses autres occasions se présenteront à vous et vous n’aurez plus qu’à les saisir. »

Lucas Brehaut, Ph. D.
Département de géographie
Memorial University, Terre-Neuve

Erika Hille

 Bourse POLAIRE pour résidents du Nord (2020-2021)

« Gagner une bourse POLAIRE pour résidents du Nord en 2020 m’a aidée à survivre aux exigences pédagogiques et personnelles soulevées par la pandémie. Je vis à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, avec mes deux jeunes enfants, et j’ai dû prendre un congé pour faire la partie en résidence de mon doctorat en géographie de la Queen’s University à Kingston, en Ontario. Le soutien financier de la bourse POLAIRE a compensé le coût élevé de la vie dans le Nord. J’ai pu prolonger mon travail sur le terrain dans le Nord au-delà de septembre, une occasion exceptionnelle, car il y a peu de recherches sur les réactions géochimiques des ruisseaux et des rivières au dégel du pergélisol qui se poursuit en hiver. En tant que résidente du Nord, je pense qu’il est important de démontrer vos connaissances et vos investissements dans les collectivités nordiques, et de ne pas hésiter à faire valoir vos talents. »

Erika Hille
Queen’s University
Géographie

Joni Tsatchia
et sa grand-mère, Marguerite

 Prix POLAIRE pour résidents du Nord (2019-2020)

« Le fait de recevoir un Prix POLAIRE pour résidents du Nord est une reconnaissance de ma réussite universitaire et un rappel de mes accomplissements personnels. Je me souviens avoir douté, au tout début de ce parcours. Mais me voilà, une étudiante plus âgée et une mère, vivant dans les Territoires du Nord-Ouest. Je suis la parfaite exemple de ce que l’on peut réussir avec de la motivation et du soutien communautaire. Je termine un internat, et travaille avec un Ancien et mentor afin de pouvoir enseigner la langue Tlicho, et a hâte d’obtenir un poste d’enseignement avec la commission scolaire. L’âge ne va pas m’arrêter en si bon chemin, je voudrais faire une maîtrise en éducation de la petite enfance.

La valeur monétaire du prix a également allégé mon stress financier et m’a permis de me concentrer sur mes études. J’encourage les étudiants des Territoires du Nord-Ouest de profiter du soutien financier qui leur est accordé. Postulez pour des primes et des bourses. C’est une tâche chronophage – et quand on est aux études on n’a pas de temps à gaspiller – mais si vous vous créez un système de classement (regroupant notes et lettres de soutien/recommandations), il ne vous restera plus qu’à les modifier légèrement pour remplir les formulaires de candidatures.

Allez plus loin avec vos études. »

Joni Tsatchia
Aurora College / University of Saskatchewan
Éducation

Crystal Milligan

Bourse POLAIRE pour résidents du Nord (2019-2020)

« Je suis une colonisatrice, blanche, canadienne dont la famille a vécu plus de 60 ans à Sǫ̀mba K’è (Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest) sur le territoire du Chef Drygeese, berceau des Dénés Couteaux-jaunes. Mon parcours vers le doctorat a été jusqu’à maintenant une merveilleuse opportunité pour une autoréflexion critique quant à mes responsabilités, tout particulièrement en tant que chercheuse non autochtone en lien avec des communautés partenaires autochtones. Le soutien de l’AUCEN m’a aidé à développer ces relations, a amélioré la qualité de la collaboration qui dirige mes recherches, et a renforcé ma capacité à redonner aux communautés qui guident mon travail. Plus spécifiquement, la Bourse POLAIRE pour résidents du Nord m’a permis de vivre à Inuvik (aux Territoires du Nord-Ouest) pour une année complète, en tant que chercheuse intégrée au sein du conseil tribal de Gwich’in, un de mes partenaires de recherche. Si je n’avais pas reçu cette bourse, les frais de déplacement entre Yellowknife et Inuvik m’auraient à eux seuls empêchée de poursuivre ma recherche.

Je me suis engagée pour une autre année à Inuvik avec le conseil tribal de Gwich’in. Mon poste de chercheuse auprès du conseil a évolué vers un poste à temps plein de gestion de l’équipe de santé et bien-être, ce qui je l’espère signifie que mes collègues ici apprécient mes contributions autant que j’apprécie d’apprendre avec eux par l’entremise de nos projets communs! Je ne sais pas ce que le futur nous réserve mais je sens que cette expérience de vie et de travail dans le Nord – loin de ma ville natale si urbaine et accessible de Yellowknife – est en train de changer ma perspective et d’approfondir mes connaissances des défis en soins de santé et des besoins de ces communautés éloignées. Cela va me faire progresser dans ce que je continue de faire en tant que chercheuse en systèmes de santé et en tant que médecin.

J’encourage fortement les autres étudiants à en faire de même et à sauter à pieds joints dans des nouvelles expériences afin d’aller chercher diverses perspectives dans leur travail. J’aimerais tout particulièrement voir de plus en plus d’étudiants autochtones du Nord emboiter le pas vers de telles opportunités et ouvrir la voie pour davantage de recherche privilégiant les perspectives et les connaissances des autochtones. »

Crystal Milligan
University of Toronto
Recherche sur les services de santé et spécialisation collaborative en santé autochtone

William Twardek

Bourse POLAIRE (2020-2021)

« La Bourse POLAIRE reconnaît l’apport de la recherche interdisciplinaire aux initiatives en lien avec les défis et les problèmes auxquels sont confrontées les communautés nordiques. Cette bourse m’a permis de me consacrer à mon travail au Yukon, qui visait à mieux comprendre comment les passes migratoires peuvent faciliter la migration des saumons en leur permettant de contourner des obstacles comme des barrages. Je crois que cette bourse, ainsi que les autres prix de l’AUCEN, représentent un soutien unique pour les étudiants de deuxième cycle devant passer de longues périodes dans le Nord afin de nouer des relations durables et ainsi mieux comprendre les collectivités et les écosystèmes locaux. J’ai aussi pu bénéficier d’une visibilité  accrue grâce aux voies de communication de l’AUCEN. Peu après l’annonce de l’AUCEN concernant ma Bourse POLAIRE, la radio de SRC m’a contacté pour discuter de ma recherche sur leurs ondes. Il est évident que cette occasion a grandement augmenté la visibilité de mon projet dans la communauté. Tout ça pour dire que je suis vraiment très reconnaissant du soutien offert par l’entremise de la Bourse POLAIRE, et j’ai hâte de retourner au Yukon afin de discuter des possibilités d’appliquer les résultats de ma recherche auprès de la communauté. Je recommande fortement aux étudiants intéressés par les études et écosystèmes nordiques de considérer les opportunités offertes par  l’AUCEN et de les aider à atteindre leur but de faciliter les recherches coopératives, la mobilisation des connaissances et l’éducation dans le Nord. »

William Twardek
Carleton University
Département de Biologie

Alison Perrin

Bourse POLAIRE pour résidents du Nord (2018-2019)

« L’AUCEN offre un soutien précieux aux étudiants qui effectuent des projets de recherche dans le Nord, tout en encourageant ces mêmes étudiants à former une communauté. La Bourse POLAIRE pour résidents du Nord a été un élément clé qui m’a permis de retourner aux études afin d’obtenir mon doctorat. Le soutien que l’AUCEN offre aux étudiants résidents du Nord a fait en sorte que j’ai été en mesure de plus facilement composer avec le coût de la vie élevé dans le Nord et les frais engendrés lorsque je voyage entre mon patelin et l’université. L’AUCEN représente des opportunités de financement pour des étudiants des sciences sociales dans le Nord, région où les bourses se font rares.  La Conférence AUCEN des étudiants s’est avérée une excellente occasion de rencontrer d’autres chercheurs nordiques, de partager les résultats de mon travail au sein d’un groupe chaleureux et de me lancer dans la création d’un réseau comprenant des membres de la nouvelle génération de chercheurs. »

Alison Perrin, candidate au doctorat
Carleton University
Département de géographie et d’études environnementales

Frédéric Bouchard

De Canada à France

« J’ai été boursier de l’AUCEN de 2014 à 2016 en tant que chercheur postdoctoral. Avec cette bourse j’ai eu l’opportunité de participer à plusieurs campagnes de terrain dans l’Arctique canadien (Nunavut) et à des conférences nationales et internationales. Les résultats de ces recherches ont d’ailleurs été publiés dans des revues internationales. J’ai aussi pu bâtir et consolider un réseau de collaborateurs dans les domaines du pergélisol, des lacs de l’Arctique, de la dynamique des gaz à effet de serre et, plus généralement, des changements climatiques dans le Grand nord canadien. Cette expérience m’a permis de ‘peaufiner mon CV’ au point où j’ai décroché par la suite un contrat comme chercheur en France dans le cadre du programme ‘Make Our Planet Great Again’ lancé par le Président français en 2017. Bilan de l’expérience: que du positif, incluant le support de l’équipe de l’AUCEN. »

Frédéric Bouchard, Ph. D.
Chercheur / Researcher
GEOPS – Géosciences Paris Sud
Université Paris Saclay

Megan Sheremata

Bourse POLAIRE (2017-2018)

« L’AUCEN est consciente du rôle important des méthodologies rigoureuses en sciences sociales et de leur impact sur la recherche transdisciplinaire axée sur l’environnement en Inuit Nunangat. Cette réalisation est à l’origine de possibilités de financement uniques pour les chercheurs qui travaillent auprès de communautés isolées. Après avoir obtenu la Bourse POLAIRE, l’AUCEN m’a encadrée afin que je puisse préparer et soumettre au donateur les rapports d’avancement requis. Comme je travaillais principalement sur le terrain, ce soutien fut précieux. L’AUCEN a également répandu la nouvelle que j’avais obtenu cette bourse, me permettant ainsi de créer de nouvelles relations dans mon domaine de recherche et de profiter de ce prix pour partager les résultats de mes travaux sur diverses plateformes. »

Megan Sheremata, candidate au doctorat
University of Toronto
Département des sciences physiques et environnementales

Meaghan Weatherdon

Bourse Dr Jim McDonald (2018-2019)

« Au cours des trois dernières années, j’ai collaboré avec la Première nation Whapmagoostui pour mener un projet d’histoire orale sur le Voyage du Nishiiyuu, un mouvement social au sein duquel des jeunes Cris et Inuits de Whapmagoostui, au Québec, ont au cours de l’hiver 2013 parcouru 1 600 km à pied jusqu’à Ottawa, en Ontario, afin de faire preuve de force et de solidarité parmi les nations autochtones. Le Voyage du Nishiiyuu est un exemple criant de la manière dont les jeunes Autochtones concrétisent leur propre vision de l’autodétermination sur le terrain et ouvrent la voie à un avenir plus socialement juste et écologiquement plus prospère. La recherche axée sur la communauté nécessite l’établissement de relations significatives, mutuellement bénéfiques, à long terme et réciproques. La bourse Dr Jim McDonald m’a permis de continuer à travailler en partenariat avec la collectivité, d’honorer les relations qui rendent cette recherche possible et qui vont même au-delà. Par exemple, grâce à l’AUCEN, j’ai pu assister en août dernier à la réunion culturelle annuelle de la Première nation Whapmagoostui, au cours de laquelle je me suis rendue dans la communauté afin de partager les plus récents résultats issus de mes recherches. Cet été, je retournerai à Whapmagoostui pour faire des conférences, présenter la version définitive de ma thèse et travailler à la réalisation d’un résultat ultime qui, je l’espère, rendra hommage à ceux qui ont parcouru le Voyage du Nishiiyuu. »

Meaghan Weatherdon, candidate au doctorat
University of Toronto
Département pour l’études religieuses / Département d’études environnementales